Photo : Achmad Rabin Taim (Licence C.C. BY 2.0)
En Indonésie et en Malaisie, mais également dans d’autres régions du globe comme en Amérique du Sud, des forêts primaires sont détruites, parfois au moyen d’incendies volontaires, pour laisser place à des plantations de palmiers à huile. Dans le premier volet de cette série sur l’huile de palme, j’explore l’étendue de cette déforestation et ses conséquences climatiques.
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J’ai parlé dans un article précédent de certains projets « climaticides » financés par les plus grandes banques mondiales. Certaines de ces banques, en particulier HSBC mais aussi BNP Paribas, ING ou encore le Crédit Agricole, ont été accusées par Greenpeace, dans un rapport (en anglais, résumé ici en français) daté de 2017, de financer des plantations de palmiers à huile (Elaeis guineensis). L’huile de palme, parce qu’elle est peu chère et qu’elle a un rendement très élevé, est l’huile la plus utilisée à travers le monde. On la trouve dans de nombreux aliments transformés, des cosmétiques mais également en tant que biocarburant. Malheureusement, elle est responsable d’une déforestation importante dans les pays tropicaux, qui est bien souvent illégale.
Après la parution du rapport de Greenpeace, HSBC a immédiatement pris des engagements pour réduire son implication dans cette déforestation (voir ici, en anglais). Pourtant, malgré les promesses des producteurs et des négociants d’huile de palme, mais aussi des multinationales dont les produits contiennent de cette huile (voir par exemple ici), les forêts primaires continuent à être détruites pour permettre la plantation de palmeraies, en particulier en Indonésie et Malaisie, principaux producteurs mondiaux.
Par exemple, grâce à l’analyse d’images satellite, Greenpeace a estimé qu’entre mai 2015 et avril 2017, près de 4 000 hectares de forêts tropicales (soit l’équivalent de plus de 5 500 terrains de foot) ont été détruits dans la province indonésienne de Papouasie sur la concession appartenant à une entreprise qui fournit notamment Mars, Nestlé, PepsiCo et Unilever (voir ici). Une autre enquête de Greenpeace (en anglais, résumée ici en français), datée de juin 2018, révèle que le premier négociant mondial d’huile de palme, Wilmar, continue à fournir à ses clients (parmi lesquels figurent Colgate-Palmolive, Kellogg’s, Mars, Mondelēz, Nestlé, PepsiCo et Unilever) de l’huile de palme issue de la déforestation en Indonésie, malgré des engagements pris en 2013. En effet, Wilmar revend de l’huile de palme produite par différentes entreprises, dont Gama, un des plus grands producteurs d’huile de palme au monde, qui pratique encore la déforestation. D’après le rapport, Gama a détruit plus de 21 500 ha de forêts depuis que Wilmar a annoncé sa politique « zéro déforestation ». Or Wilmar et Gama ne peuvent pas vraiment être considérées comme deux entités différentes puisque la même famille est aux commandes des deux entreprises, qui sont largement interdépendantes. D’après une autre étude (en anglais) de l’ONG Rainforest Action Network, un autre fournisseur de Wilmar a détruit, entre juin 2016 et janvier 2017, 324 hectares de forêt dans l’écosystème Leuser (sur l’île indonésienne de Sumatra), l’une des zones les plus riches en biodiversité de toute la planète.
L’ampleur de la déforestation
Que représente, à l’échelle du globe, cette déforestation liée à la plantation de palmiers à huile ? C’est la question à laquelle a essayé de répondre une étude scientifique datée de 2016, à partir de l’analyse d’un échantillon de palmeraies dans une vingtaine de pays1. D’après l’étude d’images satellite, 45% des plantations étudiées en Asie et 31% en Amérique du Sud étaient encore des forêts en 1989 — date à partir de laquelle des images satellite exploitables sont disponibles. En Afrique (continent d’origine du palmier à huile) et en Amérique centrale, seules 7% et 2% des plantations respectivement étaient encore des forêts en 1989, ce qui s’explique par le fait que des surfaces importantes ont perdu leurs forêts à une date antérieure pour permettre la production d’autres denrées alimentaires. Cependant, la demande croissante en huile de palme pourrait à l’avenir entraîner une déforestation importante en Amérique latine et en Afrique.
En raison de disparités très importantes selon les régions du globe, il semble plus pertinent de s’intéresser à la déforestation liée à la production d’huile de palme à l’échelle d’un pays ou d’un continent qu’à l’échelle mondiale. Une étude scientifique datée de 2016 a ainsi tenté d’évaluer la responsabilité respective de la production de pâte à papier, d’huile de palme, de l’exploitation forestière et des mines de charbon dans la déforestation en Indonésie entre 2000 et 20102. Elle estime que la plantation de palmiers à huile est la troisième cause de déforestation pendant cette période, dépassée de peu par la plantation d’arbres exploités pour produire de la pâte à papier et l’exploitation forestrière. Sur un total de 14,7 millions d’hectares de forêts perdus entre 2000 et 2010, l’huile de palme serait ainsi responsable de 11% de la déforestation. Cependant, les scientifiques reconnaissent les limites de l’étude. La responsabilité de l’huile de palme dans la déforestation pourrait être sous-estimée, en raison notamment de l’existence de palmeraies en dehors des grandes concessions industrielles, qui représentent une part non négligeable des plantations mais qui ne peuvent pas être reconnues sur les images satellite, mais aussi de la présence vraisemblable de palmiers à huile au sein de concessions mixtes, ces dernières étant responsables de 6,3% de la déforestation totale du pays entre 2000 et 2010.
Une autre limite de cette étude et de l’étude citée précédemment est qu’elles ne permettent pas de déterminer si les forêts ont été détruites pour permettre la plantation de palmeraies ou si ces dernières se sont simplement implantées sur des terres qui avaient déjà perdu leur forêt au préalable, soit accidentellement, soit pour permettre l’exploitation d’autres ressources. C’est la question à laquelle a tenté de répondre une autre étude, datée de 20163, dans le cas de Bornéo (île indonésienne dont la superficie est supérieure à celle de la France métropolitaine). Dans l’incapacité d’accéder aux archives des entreprises, les chercheurs se sont intéressés au délai entre la déforestation d’une zone et la plantation de palmiers à huile ou d’acacias et d’eucalyptus, cultivés pour produire de la pâte à papier. Ils proposent de considérer que les producteurs d’huile de palme sont directement responsables de la déforestation lorsque leur implantation dans une zone a lieu moins de cinq ans (et en général entre un et trois ans) après la déforestation de cette dernière. Au total, ce seraient 3,7 à 3,9 millions d’hectares de forêts qui auraient été détruits dans le but de planter des palmeraies sur l’île entre 1973 et 2015, tandis que les producteurs de pâte à papier seraient responsables de la déforestation de 0,8 à 0,9 millions d’hectares de forêts. Avec un total de 18,7 millions d’hectares de forêts perdus entre 1973 et 2015, toutes causes confondues, la production d’huile de palme semble ainsi responsable d’environ 20% de la déforestation de l’île sur cette période (Fig. 1). Ce chiffre cache cependant des différences chronologiques puisque les plantations (d’huile de palme et, dans une moindre mesure, d’arbres cultivés pour produire de la pâte à papier) semblent responsables de 55 à 57% de la déforestation depuis 2005.
Pour estimer de façon précise l’impact de la production d’huile de palme sur la déforestation mondiale, il serait nécessaire de reproduire cette étude dans la quarantaine de pays producteurs. De plus, d’autres difficultés rendent toute estimation de cet impact difficile. Par exemple, les différentes études qui s’intéressent à ce sujet adoptent des méthodologies différentes : ainsi, toutes ne distinguent pas les forêts primaires des forêts plantées récemment, bien que ces dernières soient moins efficaces pour lutter contre le réchauffement climatique et qu’elles abritent une biodiversité bien moins importante. Par ailleurs, d’autres paramètres ne sont en général pas pris en compte, comme la déforestation liée à la création de routes pour le transport de l’huile de palme. Quoi qu’il en soit, les calculs selon lesquels l’huile de palme serait responsable de 40% de la déforestation mondiale ne sont pas corrects (voir ici) mais la responsabilité des producteurs d’huile de palme dans la déforestation mondiale est indéniable.
En 2013, l’Union Européenne a malgré tout tenté d’estimer, à partir des données recueillies par l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (l’ONUAA ou FAO en anglais), la part de la déforestation mondiale imputable aux 27 pays membres de l’UE (voir l’étude, en anglais, en particulier p. 23-24). Entre 1990 et 2008, la production de matières premières agricoles à destination de l’Union Européenne aurait été responsable de la perte de 7,4 millions d’hectares de forêts. De ces 7,4 Mha, 70% seraient liés à la culture de plantes oléagineuses, et 17% de ces 70% à celle de palmiers à huile. D’après l’étude, l’huile de palme est donc responsable d’environ 12% de la déforestation liée à l’importation de produits agricoles par l’Union Européenne (en provenance principalement d’Indonésie et de Malaisie), ce qui en fait la seconde cause de « déforestation importée » par l’UE derrière la production de soja. Ainsi, ce sont environ 880 000 hectares de forêts qui auraient été détruits entre 1990 et 2008 pour permettre l’importation d’huile de palme dans l’Union Européenne. Malgré ses conséquences très graves, l’importation d’huile de palme dans l’UE a presque quintuplé entre 1990 et 2008 (p. 89). Les citoyen·ne·s européen·ne·s sont directement concerné·e·s par cette déforestation, non seulement parce qu’ils et elles en sont partiellement responsables, la plupart du temps de façon inconsciente, mais aussi parce que la déforestation contribue au changement climatique qui affecte toute l’espèce humaine.
Les conséquences climatiques
Un problème majeur lié à la production d’huile de palme est que des incendies volontaires de forêt sont souvent allumés pour permettre la transformation de forêts en surfaces agricoles. En 2015, la base de données Global Fire Emissions Database a recensé plus de 120 000 départs de feux en Indonésie. Les producteurs d’huile de palme sont en partie responsables, même si d’autres feux sont allumés pour permettre la production de pâte à papier ou encore l’exploitation de charbon4. Les dégâts provoqués par ces incendies ont été accentués par un El Niño particulièrement puissant, au point que le phénomène a été surnommé « Bruce Lee » en 2015 (voir ici). Une équipe de scientifiques des universités de Harvard et de Columbia a estimé que la fumée produite par ces incendies, transportée par le vent jusqu’en Malaisie et à Singapour, a causé plus de 100 000 morts prématurées en 20155. On estime par ailleurs que pendant 26 jours, en septembre et en octobre 2015, les émissions de gaz à effet de serre dues à ces incendies ont été si importantes qu’elles ont dépassé les émissions des États-Unis (voir ici et là, en anglais), en raison notamment de la présence de tourbières qui fonctionnent normalement comme des puits de carbone en stockant énormément de CO2.
Même lorsque les arbres sont coupés sans être incendiés, la déforestation entraîne des émissions importantes de dioxyde de carbone puisque ce gaz est stocké par les arbres grâce à la photosynthèse. Des scientifiques ont tenté d’estimer l’importance de ces émissions, avec des méthodologies différentes et donc des résultats différents, d’autant plus que les forêts détruites n’émettent pas les mêmes quantités de carbone selon le type de sol sur lequel elles se trouvent. En 2014, dans son cinquième rapport, le Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC) estimait qu’entre 2002 et 2011, la déforestation (toutes causes confondues) était responsable de l’émission d’environ 0,9 gigatonne de carbone par an, soit en réalité environ 3 gigatonnes par an, partiellement compensées par la reforestation de certaines régions (voir le résumé technique du rapport du GIEC, p. 50, en anglais). Et ce chiffre pourrait en réalité être supérieur puisque d’après une étude datée de 2018, la quantité de carbone libérée lorsque des forêts primaires indonésiennes sont transformées en plantations de palmiers à huile pourrait avoir été sous-estimée de 21% par le GIEC6.
Tout comme pour la part de la déforestation mondiale due à la production d’huile de palme, il est difficile d’estimer la part de cette production dans les émissions totales de gaz à effet de serre liées à la déforestation. Quelques études fournissent néanmoins des chiffres locaux. Ainsi, en 2012, une étude estimait que la transformation de forêts en plantations de palmiers à huile a causé des émissions de 0,756 à 1,043 gigatonne de carbone entre 2000 et 2010 sur l’île indonésienne de Sumatra, soit 0,076 à 0,10 gigatonne par an7. D’après une autre étude datée de 2013, la production d’huile de palme a été responsable de l’émission de 0,03 à 0,04 gigatonne de carbone par an entre 2000 et 2010 à Kalimantan, la partie indonésienne de l’île de Bornéo8. L’équipe de recherche prévoyait une augmentation des émissions à 0,12-0,15 gigatonne par an pour la période 2010-2020 en l’absence de mesures contre la déforestation (« Business-as-usual ») mais calculait que des politiques de protection des tourbières et des forêts pouvaient abaisser ces émissions à 0,9 gigatonne par an voire 0,01-0,02 gigatonne par an.
Étant donné que le GIEC recommande de ne pas dépasser 1000 gigatonnes de carbone émis jusqu’à 2100 pour limiter le réchauffement à 2ºC par rapport à 1861-1880 (voir le résumé du cinquième rapport à l’intention des décideurs, p. 25), soit 11,5 gigatonnes de carbone par an entre 2013 et 2100, tous secteurs confondus, ces chiffres peuvent paraître dérisoires (même s’il ne s’agit que de chiffres locaux). Pourtant, à partir des chiffres du GIEC, nous pouvons calculer qu’environ 26% de cet objectif d’émissions annuelles est atteint à cause de la seule déforestation. C’est beaucoup trop, sachant que la déforestation n’est qu’un des secteurs d’émissions parmi tant d’autres, comme les transports, l’énergie ou l’industrie. Pire, en 2018, le groupe de réflexion australien Breakthrough (National Centre for Climate Restoration) a publié un rapport (en anglais, partiellement résumé ici en français) qui montre, en s’appuyant sur de nombreuses études scientifiques, que le GIEC sous-estime largement les chiffres et les risques liés au changement climatique. La réduction de nos émissions de gaz à effet de serre doit être beaucoup plus importante pour limiter le réchauffement global à 2º C, et ce chiffre de 2º C; ne représente pas un objectif à atteindre mais une limite absolue au-delà de laquelle les risques sont catastrophiques.
Il est donc nécessaire de limiter toutes les sources d’émissions de gaz à effet de serre, et donc également la déforestation liée à la production d’huile de palme. Par ailleurs, l’environnement et le climat ne sont pas les seules victimes de cette production. Une autre de ses conséquences, très médiatisée, est la disparition des orang-outangs en Indonésie et plus généralement les menaces qu’elle fait peser sur de nombreuses espèces locales. C’est à ce sujet que sera consacré mon prochain article.
Une danse indonésienne contre l’huile de palme ?
En août 2017, différents médias ont rapporté que plus de 10 000 Indonésiens ont dansé ensemble le Saman, la danse traditionnelle « des mille mains », pour protester contre la destruction d’un parc national due à l’extension des plantations de palmiers à huile sur l’île de Sumatra (voir par exemple ici, là ou là). 10 000 personnes qui se réunissent uniquement pour protester contre la production d’huile de palme, c’est un chiffre impressionnant, mais la réalité semble plus nuancée. Le 12 août 2017, Antara News, l’agence de presse officielle du gouvernement indonésien, titre l’un de ses articles « 10 001 danseurs organiseront une représentation de saman pour promouvoir le tourisme dans la province d’Aceh ». D’après un article (en anglais) des agences de presse Agencia EFE et European Pressphoto Agency, ces danseurs ont été réunis par le gouvernement local. Le Daily Mail précise qu’il s’agit de redorer l’image de la région, écornée par l’application de la charia qui se traduit par exemple par la condamnation de personnes homosexuelles à des coups de fouet en public. On apprend également, dans ces articles, qu’il s’agissait de battre les précédents records du plus grand nombre de danseurs de saman, sous la supervision du MURI, l’organisme indonésien responsable de la certification des records.
Mais alors, quel rapport avec l’huile de palme ? D’après l’article du Daily Mail, l’événement a également été organisé dans le cadre de la campagne « Save Local Ecosystems » du département de Gayo Lues. Une recherche en anglais sur cette campagne ne donne aucun résultat, même en utilisant différents moteurs de recherche ; impossible d’en savoir plus sans parler l’indonésien, l’aceh ou une autre langue locale… L’article du Daily Mail ajoute que les chants qui accompagnent le saman délivrent traditionnellement des enseignements en rapport avec l’islam, mais qu’en août 2017, les chants ont concerné la conservation du Parc National de Gunung Leuser, dont les écosystèmes sont menacés par le braconnage et la déforestation due à la plantation de palmiers à huile. Si les paroles semblent bien avoir dénoncé la production d’huile de palme dans la région, difficile de réduire cette performance à cette seule question.
Quelle est l’ampleur de la menace qui pèse sur le parc national ? Le Patrimoine des forêts tropicales ombrophiles de Sumatra, dont fait partie le parc de Gunung Leuser, a été inscrit en 2011 sur la liste du Patrimoine mondial mondial en péril de l’UNESCO (voir la décision, p. 63-64). D’après un rapport du gouvernement indonésien daté de 2017 (p. 9, en anglais), plus de 8 700 hectares de forêts ont été détruits dans le parc entre 2012 et 2015, en partie à cause de l’empiètement de plantations illégales. En 2018, l’UNESCO a décidé de maintenir le site sur la Liste du patrimoine en péril malgré les efforts faits en vue de la protection des écosystèmes, dont « la prorogation de six mois des moratoires sur toute nouvelle plantation de palmiers à huile ». Toutefois, les plantations d’huile de palme ne constituent qu’une partie des menaces pesant sur ce parc national. D’après le rapport de mission 2018 de l’UNESCO concernant l’état de conservation du Patrimoine des forêts tropicales ombrophiles de Sumatra (en anglais), les trois parcs qui constituent ce Patrimoine sont menacés par l’empiètement des terrains agricoles (appartenant à des plantations industrielles mais aussi à des petit·e·s cultivateur·trice·s locaux·ales), la construction de routes, le braconnage et le trafic d’animaux sauvages, les exploitations minières, le développement de centrales géothermiques ainsi que la prolifération d’espèces invasives.
Notes
1. V. Vijai et alii, « The Impacts of Oil Palm on Recent Deforestation and Biodiversity Loss », PLoS ONE 11, 7 (2016), à télécharger ici (en anglais). [RETOUR]
2. S. Abood et alii, « Relative Contributions of the Logging, Fiber, Oil Palm, and Mining Industries to Forest Loss in Indonesia », Conservation Letters 8, 1 (2015), à télécharger ici (en anglais). [RETOUR]
3. D. Gaveau et alii, « Rapid conversions and avoided deforestation: examining four decades of industrial plantation expansion in Borneo », Scientific Reports 6 (2016), à télécharger ici (en anglais). Voir également l’étude de B. Margono et alii, « Primary forest cover loss in Indonesia over 2000-2012 », Nature Climate Change 4 (2014), à télécharger ici (en anglais), qui estime à plus de 15 millions d’hectares la supercifie des forêts détruites dans l’ensemble de l’Indonésie entre 2000 et 2012, dont plus de 6 millions d’hectares de forêt primaire, sans évaluer le rôle des plantations de palmiers à huile dans cette déforestation. [RETOUR]
4. Voir notamment l’article de M. Marlier et alii, « Fire emissions and regional air quality impacts from fires in oil palm, timber, and logging concessions in Indonesia », Environmental Research Letters 10 (2015), à télécharger ici (en anglais). Des entreprises productrices d’huile de palme ont été condamnées pour avoir allumé des incendies dans le but de défricher la forêt (voir ici, là ou là). [RETOUR]
5. S. Koplitz et alii, « Public health impacts of the severe haze in Equatorial Asia in September-October 2015: demonstration of a new framework for informing fire management strategies to reduce downwind smoke exposure », Environmental Research Letters 11 (2016), à télécharger ici (en anglais). [RETOUR]
6. Th. Guillaume et alii, « Carbon costs and benefits of Indonesian rainforest conversion to plantations », Nature Communications 9 (2018), article no 2388, à télécharger ici (en anglais). [RETOUR]
7. J. Lee et alii, « Environmental Impacts of Large-Scale Oil Palm Enterprises Exceed that of Smallholdings in Indonesia », Conservation Letters 7, 1 (2014), p. 25-33, à télécharger ici (en anglais). [RETOUR]
8. K. Carlson et alii, « Carbon emissions from forest conversion by Kalimantan oil palm plantations », Nature Climate Change 3 (2013), p. 283–287, à télécharger ici (en anglais). [RETOUR]